J’étais à l’école secondaire quand j’ai appris que ma mère avait le cancer du sein. Elle a subi plusieurs chirurgies, chimiothérapies et radiothérapies et a été en rémission pendant environ un an avant que le cancer réapparaisse et se propage au foie en mars 2020. J’ai commencé l’université en septembre 2020, mais j’ai décidé de vivre à la maison pour prendre soin de ma mère, passer plus de temps avec elle et aider dans la maison et l’entreprise familiale.
Au début de décembre 2020, nous avons appris que le cancer s’était propagé au cerveau de ma mère et qu’il ne lui restait qu’un à trois mois à vivre. Ma mère, la personne la plus forte que je connaisse, a lutté contre la maladie encore sept mois avant de s’éteindre chez elle en juin 2021.
La perdre signifiait perdre ma plus grande source de soutien et d’encouragement. Malgré cela, j’ai toujours eu un excellent rendement tant sur le plan académique que professionnel, ce qui témoigne de la résilience que j’ai héritée d’elle.
L’année dernière, j’ai obtenu un baccalauréat ès sciences en kinésiologie avec honneurs de l’Université de Waterloo, et j’étudie actuellement à la maîtrise en biomécanique, également à Waterloo. Je suis entraîneuse de l’équipe de hockey junior Waterloo Siskins de Kitchener depuis trois ans. Après ma maîtrise, j’ai l’intention d’étudier en médecine ou au doctorat pour travailler dans le domaine de la médecine sportive.
Mes parents étaient tous deux travailleurs autonomes, et ma mère n’avait pas d’assurance vie. Mon expérience m’a appris l’importance de l’assurance vie, car la dernière chose dont on devrait se soucier lorsqu’on perd un être cher, c’est l’argent.
C’était pourtant mon cas, car j’ai dû financer moi-même mes études. J’ai occupé de nombreux emplois à temps partiel et j’ai eu la chance d’obtenir quelques bourses d’études, mais j’ai dû gérer mon argent judicieusement pour payer mes études, et j’ai des frais de scolarité à payer pendant encore plusieurs années.
Ma famille n’a jamais été très affectueuse et j’ai toujours eu du mal à dire aux gens ce que je ressentais. Le jour où ma mère est décédée, j’ai enfin trouvé les mots pour lui dire que je l’aimais. On ne peut jamais savoir ce que la vie nous réserve. C’est pourquoi il est important de se préparer le mieux possible et de dire à ses proches qu’on les aime un peu plus souvent.