J’ai grandi avec les conséquences de la mort de mon père. Ma mère était en congé de maternité lorsqu’elle a reçu un appel l’informant que mon père avait fait une surdose. Son chagrin, ses dettes et son diagnostic de fibromyalgie l’ont anéantie. Je n’ai pas eu le temps de connaître mon père et je ne me souviens pas de l’avoir perdu, mais son décès a eu un impact sur ma vie plus important que tout ce que j’ai vécu depuis. Ma mère accordait une très grande importance à l’éducation. C’est pourquoi je me suis consacrée à mes études pour pouvoir aller à l’université. Si mon père avait eu une assurance vie, j’aurais profité de nombreuses autres occasions dans la vie et je ne serais pas en train de demander des bourses d’études avec zèle comme je dois le faire aujourd’hui.
Les dettes que mon père a laissées parce qu’il n’avait pas d’assurance vie ont eu des répercussions sur tous les aspects de ma vie. Nous avons perdu notre maison et nos assurances à Calgary, nous obligeant à changer de province et d’école presque chaque année par la suite. Ma mère n’avait pas les moyens de payer la garderie avec son salaire d’enseignante. Elle devait donc nous emmener, ma sœur et moi, à son deuxième emploi. Nous essayions de nous tenir tranquilles. Nous dépendions de la banque alimentaire pour de nombreuses nécessités. Peu après le décès de mon père, ma mère a cessé de cotiser à mon REEE parce qu’elle avait à peine l’argent nécessaire pour éviter que notre famille ne soit placée en foyer d’accueil.
Si mon père avait payé pour une assurance vie, j’aurais sans doute une vie tout autre. L’assurance vie nous aurait permis de conserver notre maison à Calgary et m’aurait offert une vie stable et les possibilités d’accomplissement qui m’ont toujours fait défaut. Ma famille aurait pu m’offrir les activités parascolaires qui me passionnaient et qui m’auraient donné un sentiment d’accomplissement, mais tout ce que nous pouvions nous permettre était l’essai gratuit. Ma mère a travaillé dur pour nous donner une bonne vie, à ma sœur et à moi, mais je crois que nous aurions pu avoir une famille plus saine si elle avait pu passer du temps avec nous plutôt que de travailler pour nous faire vivre.
J’ai travaillé fort pour que ma mère soit fière de moi. Pendant ma dixième année, j’ai quitté l’école pendant six mois pour travailler à temps plein après qu’elle ait subi une intervention chirurgicale. J’ai terminé ma dixième année en ligne en n’obtenant que des « A », malgré que je devais subvenir aux besoins de ma famille. Tout au long de mes études secondaires, j’ai étudié à la maison et renoncé à ma pause dîner. J’arrivais tôt à l’école et je restais tard. Grâce à cet engagement, j’ai été acceptée à l’université de mes rêves, Trinity Western, et j’ai reçu la bourse du président. Même si le montant de la bourse n’est pas suffisant pour me permettre de fréquenter l’université, je l’ai gagné en travaillant fort et pour cela, je suis fière de moi.
Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux (Ecclésiaste 3:1). Cette bourse peut changer des vies et offrir un avenir aux personnes qui ont eu des difficultés dans le passé. La vie est remplie de surprises, et il est impossible de prévoir le nombre de jours qu’il nous reste à vivre ni ce qu’il adviendra de nos proches après notre départ. L’assurance vie permet de protéger votre famille et peut représenter un dernier cadeau après votre départ.