Comme bien d’autres parents, la santé mentale de mes enfants me préoccupe. La pression constante des réseaux sociaux, le retour à la vie en groupe après l’isolement causé par la pandémie (durant laquelle les enfants n’allaient pas à l’école et n’avaient ni amis ni activités extrascolaires). Ce sont là des exemples de facteurs de stress élevé chez les enfants qui, pour la plupart, n’en avaient jamais ressenti auparavant. Or, les difficultés des enfants nous touchent aussi. Et les parents ne sont pas toujours bien outillés pour aider leurs enfants. C’est dans ces cas que votre assurance collective peut s’avérer utile.
Les jeunes reçoivent-ils l’aide dont ils ont besoin?
De nos jours, environ 1,2 million d’enfants éprouvent un problème de santé mentale. On estime que 20 % des jeunes canadiens ont ou ont eu une maladie mentale.
L’Assurance collective de Manuvie a remarqué que le nombre de demandes de règlements en santé mentale visant des jeunes de 17 ans et moins a augmenté de 37 % entre 2020 et 2021 et de 32,4 % entre 2021 et 2022.
L’augmentation du nombre de demandes entre 2020 et 2022 est positive. Elle démontre que les jeunes reconnaissent leurs problèmes et n’hésitent pas à chercher de l’aide. Et, lorsqu’ils le font, toute la famille doit les soutenir.
L’expérience des jeunes par rapport aux problèmes de santé mentale est différente de celle des adultes. Par exemple, la consultation d’un thérapeute est un excellent premier pas pour apprendre à composer avec l’anxiété et la dépression, mais les jeunes ont besoin de la coopération de leur famille, surtout de leurs parents, pour qu’elle soit efficace. Comme les jeunes n’ont que peu de contrôle sur leur environnement et les événements, les adultes qui les entourent doivent soutenir leur démarche pour que les changements soient significatifs. Grâce au soutien de leur famille, les jeunes pourront prendre le temps d’expérimenter les stratégies d’adaptation qui leur seront utiles dans les années à venir.
Aider les parents qui ont un enfant atteint d’un problème de santé mentale
Si votre enfant a un problème de santé mentale, les craintes et l’inquiétude font partie de votre quotidien. Le moindre appel inattendu vous fait immédiatement réagir : « Qu’est-ce qui ne va pas? Est-ce grave? Comment l’aider? ». Nous voulons être présents pour nos enfants, mais notre propre santé physique et mentale en prend un coup.
C’est pourquoi il est si important que les parents prennent soin de leur santé mentale. Des services de consultation pour les parents et les autres membres de la famille, que ce soit individuellement ou en groupe, pourraient peut-être être intégrés au plan de traitement des jeunes. En plus d’aider les parents à composer avec la situation, les enfants y verraient un exemple à suivre et saisiraient l’ampleur du soutien et de la compassion dont leurs proches font preuve.
Si on ne porte pas attention aux parents, ils n’auront peut-être pas l’énergie émotionnelle et cognitive nécessaire pour travailler normalement parce que tous leurs efforts sont consacrés à aider leur enfant. Malgré leur bonne volonté, les parents peuvent se sentir dépassés, frustrés et incapables d’aider leur enfant à gérer ses problèmes de santé mentale. Ils sont moins productifs au travail, s’absentent parfois, voire quittent leur emploi.
« Les parents et les aidants sont souvent énormément stressés par la gestion des problèmes de santé mentale de l’enfant », explique le directeur médical de Manuvie Stephen Pomedli, médecin affilié à la Cleveland Clinic Canada. « Ce stress est aggravé par des sentiments d’impuissance, de crainte et d’incertitude lorsque les ressources et le soutien qui permettront à l’enfant de se sentir mieux sont difficiles à trouver ou inaccessibles. Pour aider efficacement un jeune ayant un problème de santé mentale, il faut aussi soutenir les parents et les aidants. »
Mesures d’aide aux employés dont une enfant doit surmonter un problème de santé mentale
- Sensibilisez les dirigeants aux problèmes de santé mentale et apprenez-leur à renforcer la sécurité psychologique : les gestionnaires doivent se sentir à l’aise de demander à leurs employés comment ils vont et s’ils ont besoin d’aide. Lorsqu’un responsable constate qu’un employé traverse une période difficile, il peut d’abord et avant tout lui parler pour s’assurer qu’il bénéficie de la souplesse et du soutien dont il a besoin pour s’occuper de son enfant.
- Examinez les programmes de congés : parfois, des modalités de travail flexibles ne suffisent pas. Votre programme de congés de courte durée est-il suffisant pour aider les employés qui ont des problèmes à la maison sans leur ajouter un stress inutile? Si un employé s’occupe d’un enfant qui a un problème de santé mentale, un programme de congé de courte durée (plutôt qu’un congé d’invalidité) pourrait lui permettre d’être présent pour ceux qui ont besoin de lui.
- Ajoutez des options de soins virtuels à votre régime : si ce n’est pas encore fait, envisagez d’ajouter des options en ligne pour les évaluations, les traitements (y compris la psychothérapie, si nécessaire) et les consultations médicales. Il peut être beaucoup plus rapide de parler avec quelqu’un en ligne, vos employés peuvent gagner du temps, car ils n’ont pas à se déplacer pour se rendre à leurs rendez-vous. Les solutions numériques en matière de santé mentale peuvent convenir à certains, compte tenu de leur connaissance de la technologie, de leurs préférences en matière de communication et de l’autonomie qu’elles leur procurent.
- Veillez à ce que votre régime offre une protection suffisante : de nos jours, le montant médian de couverture de santé mentale offert par les employeurs canadiens est de 750 $. Cela équivaut à 3 à 5 séances de psychothérapie. Or, souvent, il en faut bien plus. Par exemple, une dépression majeure ou un trouble anxieux demandent généralement entre 8 et 20 séances de psychothérapie pour apprendre à gérer cet état. Les parents ont aussi besoin de soutien pour connaître les mécanismes d’adaptation les aidant à gérer le stress lié à la situation. Pour aider vos employés et les personnes à leur charge, on suggère d’inclure une couverture pour les soins en santé mentale d’au moins 2 000 $ à 4 000 $ par an.
- Incluez des options de soins de santé dans votre régime : laisser une personne choisir les personnes ou les outils qui lui conviennent lui permet d’obtenir l’aide dont elle a besoin tout en lui faisant comprendre que son opinion compte. Les parents doivent être patients et persévérants quand ils aident un enfant à chercher un professionnel de la santé. Cela évite qu’une relation tendue ne se développe entre eux. Un régime prévoyant des options de services offerts par, entre autres, des thérapeutes, des conseillers et d’autres prestataires de soins peut faciliter la recherche des meilleurs soins de santé pour chacun.
Mon conseil utile : parlez de santé mentale et de votre régime
J’encourage tout le monde à faire preuve d’ouverture et de transparence lorsqu’il s’agit de santé mentale. Parlez de santé mentale lors des séances de discussion ouverte avec vos employés et insistez sur l’importance de cette dernière dans vos communications. Faites de votre lieu de travail un environnement sûr où les employés peuvent parler de ce sujet et des problèmes que leurs enfants ou eux-mêmes rencontrent. Expliquez clairement ce que couvre votre garantie et précisez promptement comment les employés peuvent accéder aux services de santé mentale offerts.
N’oubliez pas que Manuvie est là pour vous aider : notre équipe Bien-être des employés peut vous aider à élaborer et à mettre en place des programmes pour vos employés et vous fournir des ressources utiles en matière de santé mentale. Communiquez avec votre représentant Manuvie dès aujourd’hui.